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Comminges / Voïvodie de KROSNO : Complémentarités ?

Echanges de races et d'espèces fourragères ?

Notre thème d'étude portant sur les éventuelles possibilités d'échanges de races et d'espèces fourragères. Définies au départ en fonction de l'option et du niveau d'étude de la classe, il s'est avéré une fois en place d'une part, que les différences minimes ne justifiaient pas un prolongement dans ce sens et d'autre part, que les organismes chargés de gérer le secteur génétique bien présents dans nos deux régions n'étaient pas forcément très intéressés par cette initiative. Revenons tout de même sur le détail.

Race bovine : SIMENTAL, appréciée et connue dans les deux régions

Simental

La race bovine rencontrée avec les pie rouge de l'Est est la SIMENTAL. C'est une race mixte lait/viande. Particulièrement adaptée aux conditions climatiques difficiles, valorisant parfaitement les fourrages, faisant de bons veaux, elle trouve sa juste place dans les systèmes de production de la voïvodie de KROSNO.
Ses origines sont autrichiennes, allemandes et suisses (zone montagne), elle est connue mondialement.
Des troupeaux (rares) existent en France, elle serait très bien adaptée pour des systèmes de production "économes" en Comminges, mais à quoi bon aller la chercher en Pologne puisque nous en avons dans la région Midi-Pyrénées (Aveyron).

Race ovine : Quelle volonté des organismes ?

L'élevage ovin se porte mal dans la région polonaise visitée. Auparavant, centré sur la production de laine (fortement subventionnée) pour les Russes, cet élevage est en cours de reconversion vers la production de viande (peu consommée dans le pays). Les races à laine traditionnelles sont donc croisées avec des races internationales (sufolk, charolais). Nos races pyrénéennes de montagnes seraient certainement à l'aise dans les Carpathes. Mais aussi bien en France qu'en Pologne, les organismes chargés de la diffusion et de l'introduction de races n'ont pas manifesté d'intérêt pour des échanges poteniels.

Race équines : MERENS / TARPANS : Quelle différence ?

Les Pyrénées ont le mérens, les Carpathes, le tarpans. On pourrait s'arrêter là, tant ces deux races sont bien dans leur milieu naturel (assez proche). Avec des qualités comparables (endurance, facilité de débourrage, aptitude à la randonnée) ces deux races sont fortement valorisées dans les deux pays. En conséquence, elles sont aussi chères l'une que l'autre (à peu près 15 à 20 000 pour une jument "pleins papiers") ce qui les handicape pour être échangées . Des croisés MERENS/TARPANS feraient sans doute les meilleurs chevaux montagnards du monde: le Merens donnant un peu de sa "largeur" et le Tarpans un peu de sa "douceur". Mais qui peut y voir un intérêt ? (les races pures étant favorisées). On laisse le champs libre aux spécialistes.

Espèces fourragères : à quoi bon échanger l'identique ?

En effet, nos deux pays travaillent avec les mêmes espèces fourragères amélioratrices.
Avec des modes de gestion différents, le trèfle blanc, les ray-grass, les dactyles, et d'autres fétuques trouvent leur place dans les deux types de systèmes fourragers.

Donc, choux blanc pour ce qui est des races et espèces, en revanche des demandes sont apparues de la part de nos interlocuteurs concernant des actions de développement rural menées dans nos deux régions.

Actions innovantes de développement agricole et rural : une source d'échanges potentiels.

Conformément aux axes de développement définis dans la région visitée et au regard des potentiels agricoles, la Chambre d'Agriculture est fortement intéressée par le développement de la filière des produits biologiques. Disposant déjà d'une grande palette de productions agricoles (ovin, fruits rouges, vergers, lait, légumes, céréales) réalisées avec peu d'intrants chimiques, la reconversion en produits "bio" leur semble possible voire nécessaire vu la faible compétitivité mondiale des productions classiques. Cette production viserait le marché local (touristes susrtout) et le marché international. Désireux d'appréhender le fonctionnement de la filière française, nous envisageons d'organiser des contacts avec les organismes professionnels français spécialistes du secteur.
Nous jouerions aussi notre rôle de courroie de transmission avec apport de compétences au sein de notre mission de coopération internationale.

Ce rôle pourrait être aussi joué dans le domaine de l'agro-tourisme où nos deux régions excellent. Une association régionale (KROSNO) de valorisation de l'agro-tourisme est d'ores et déjà présente sur Internet : www.gapp.pl/bieszczady.

Logo GGG

Peut-être aurions-nous à échanger sur les thèmes récurrents de l'agro-tourisme.

- Quelle communication extérieure ?
- Comment la rendre efficace ?
- Quel public viser ?
- Quel cahier des charges pour les hébergements ?
- Quels appuis à "la filière" ?
- Quelle synergie avec les autres activités locales et les organismes touristiques ?
- Comment intégrer cette activité au sein de l'exploitation ?
- Quelles nécessités locales pour attirer les touristes ?


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